Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas~ [Pv. Oliver]

es feuilles mortes jonchées le sol alors que le ciel était caché par de nombreuses branches d'arbres dénudés. L'ambiance était morbide. C'était magnifique ! Nous étions un mercredi après-midi, pas cours pour moi donc~! Je pouvais papillonner tranquillement dans cette forêt chaotique, totalement vulnérable à tout danger. Enfin.. C'est ce que j'aimais faire croire. M'enfin bref, me voilà à l'orée de la forêt. Je fixai intensément ce vaste endroit lugubre qui pourtant avait un air reposant. Voilà la seule raison qui me fit faire un pas en avant, puis un autre, et en avant pour se balader entre les arbres. J'avais mes écouteurs sur les oreilles et ma capuches sur la tête. L'hiver, même doux, se faisait ressentir et je ne pouvais me permettre de l'ignorer. Bo en – My time, voilà ce qui résonnais dans mes oreilles depuis que je me balade, en boucle, jusqu'à ce que j'en sois dégoûtée. Je jetai un dernier coup d’œil derrière moi pour voir la ville avant de m'enfoncer un peu plus dans les bois.
Je ne me perdrais pas, non. Je n'irais pas loin. Juste loin de tous. J'avais changée la musique et ne quittais pas le ciel des yeux. Cela ne faisait que depuis quelques minutes que je marchais à l'allure lente, mais l'orée de la forêt n'était déjà plus visible.
Puis un frisson me fit baisser les yeux, de retour sur terre, quittant mes petits nuages. Ce frisson je le connaissait, l'impression de ne pas être seule. Un sourire amusé s'affichait sur mon visage. J'enlevais donc mes écouteurs et me mis à écouter ce qui m'entourait. Des bruits de pas, loin ou près, je ne savais pas. Je regardais autour de moi mais cette partie de la forêt était plus dense et ne me permettais pas de voir grand-chose malheureusement. Cette situation me rendait plutôt instable, j'étais déchirée entre la curiosité et l'indifférence. Alors pourquoi pas un mélange des deux, comme ça tout le monde est content. Je ne remis pas mes écouteurs, et continuai à marcher dans ma direction initiale. Je regardais constamment les alentours. Je suis peut-être irresponsable mais je reste prudente!
Un seul moment de faiblesse, un seul! Mon pied se pris dans une racine remontante ce qui me fis tomber. Eh ben voilà qui brise bien l'ambiance tient! Je retins mon cris de douleur mais les remplaçais par des sortes de grognement. Agonisant silencieusement à terre, je ne pu me retenir de lâcher un petit « Saleté », à moi même, m'en voulant de ne pas avoir fait attention… Et aussi à la racine, parce que je ne suis pas la seule fautive non plus ! Ma jambe me faisait mal, surtout mon tibia. Je me redressai mais restais assise. Et maintenant me voilà focalisé sur ma jambe. Et si cet instant de relâchement te valais la vie, hein, Mika ?