Cours d'Histoire-Géo (Léa - Mr.Trade)

L'Histoire. Une matière que Léa n'aimait pas spécialement. Enfin, tout dépendait du prof. Cette année, il était plutôt bien. Il se nommait Mr. Trade.
La jeune fille passa une main dans ses cheveux bruns et replaça sa mèche. Elle tira sur son sweat gris que la capuche tirait en arrière. Elle attrapa son stylo bleu et commença à recopier la leçon qui était écrite au tableau en soupirant. Beaucoup de choses à écrire et l'adolescente avait un peu la flemme d'écrire. Elle attrapa son stylo rouge effacable avec la gomme au bout et commença a ecrire le titre de la leçon.

La sonnerie avait retentit quelque minute avant et, comme tout les profs, je ne voulais pas commencer les cours. Les élève était rentrer et je leur avait demander d'écrire la leçon déjà afficher depuis le début du cour. Je passais dans les rangs un par un vérifiant que tout les élève écrive, puis je m'arrêtai, pencher au dessus de l'épaule d'une élève, Léa Swan il me semble, et relis la leçon une infime fois. On ne peut pas dire que je m'ennuyer, non au contraire, j'aimais bien relire les leçons écris par des élèves sois disant intéresser. J'entendis Léa soupire pour la deuxième et fis un léger sourire narquois qui ne plaisait qu'à moi.
-Vous inquiétez pas, moi non plus je ne veux pas être là. Dis-je en la surplombant d'un regard vide. Je ne pensais pas cette phrase prononcer au hasard je voulais juste qu'elle comprenne le message "différemment".

Léa sursauta en entendant la voix du prof. Elle était tellement absorbée par son cours qu'elle ne l'avait pas vu derrière elle. Elle eut un petit rire en entendant ce que lui disait l'homme. Elle se tourna vers lu en rebouchant son stylo pour éviter que l'encre ne sèche.
- Dans ce cas la monsieur on peut s'arranger. On peut partir comme ça nous on a pas cours et vous aussi ! Non ?

J’eus un léger sourire qui s’effaça d'une traite. Cette élève avait l'air d'être plutôt rebelle et de dire se qu'elle pense et cela m'amusait énormément.
-Écoutez moi mademoiselle Swan, même si cela était possible je ne vous laisseriez pas partir. J'avais prononcer cette phrase d'une voix sarcastique qui me ressembler en tout genre. J'aimais bien chercher les élèves sans les poussés, c'est eu même qui s’énerver d'une manière que je n'avait pas tout a fait compris.

- Rooooh, vous êtes pas drôle monsieur. Tout le monde serait content !
Léa qui d'habitude était plutôt timide et réservée, osait répondre à un prof. Elle se redressa un peu et passa une main dans ses cheveux ondulés et replaça sa mèche qui lui tombait dans les yeux. Elle commença à jouer avec son collier - une petite tortue avec de jolis brillants dessus qu'elle avait acheté a Monaco - comme lorsqu'elle est stressée.

Je la regarda, la fixant dans les yeux il répondit strictement.
-Je ne suis pas la pour être drôle mais pour faire mon bouleau. Plongeant mon regard dans le sien elle avait l'air plutôt stresser et mal à l'aise, elle ne devais pas avoir l'habitude de répondre comme sa.

Ses joue s'empourprèrent et elle détourna le regard, trouvant soudain son cahier très intéressant. Elle répondit un léger "D'accord monsieur" avant de se replonger dans l'écriture du cours, qu'elle trouva passionnant. Elle était mal à l'aiss dans ce genre de situation et elle préférait y mettre fin au risque de s'attirer la moquerie de ses camarades.

Je secoua la tête exaspérer, je ne pensais pas qu'elle réagirais comme sa. Il attendit quelque instant voir si Léa reprenais puis il partis. Il retourna vers le tableau et laça:
-Est-ce que quelqu'un a des question ?

Un élève à côté posa une question mais Léa n'écoutait pas. Elle souhaitait finir d'écrire sa leçon au plus vite. Elle passa sa main dans les cheveux - toujours le même tic - avant de reprendre le cours. La jeune adolescente avait presque finis.
Enfin le dernier mot ! Elle s'étira le poignet et reporta son attention sur le prof qui avait fini de répondre aux questions.
Léa leva la main pour en poser une.
- Monsieur ?

Je répondis au question des élèves et vis une main une se lever dans le fond de la salle.
-Oui mademoiselle Swan ? Demandai-je en soupirant comme si cela l'agaçais. J'avais pris la bizarre habitude d’appeler les élèves par leur nom et non leur prénom. J’espérais que personne ne se plaindrez et même si s'était le cas j'avais déjà une réponse bien préparer.

- Pourquoi le siècle des Lumières on l'a appelé comme ça ?
Léa attendait la réponse de Mr.Trade. En attendant, elle ôta sa veste car elle commençait à avoir chaud. Elle remonta ses manches et replaça sa mèche comme elle le faisait toutes les trentes secondes. Elle joua avec son stylo, s'amusant à enlever et remettre le bouchon. Voyant que le prof la regardait, elle cessa ce jeu et s'attaqua à son collier.

« Encore. »

J'avais prévu de passer la matinée à courir les rues, pieds nus, les cheveux au vent, heureuse aussi bien en apparence qu'en réalité. Le sol était gelé mais je m'en fichais, le froid vivifiant m'envahissait et je me sentais mieux, comme si je volais, hors d'atteinte.
Ce petit moment de gaité fut de très courte durée, j'entendis un bruit de moteur et j’aperçus au loin une voiture rouge et noire. J'avais pris l'habitude de l'appeler la coccinelle, elle me trouvait très souvent, malheureusement, c'était comme si elle avait vent de mes moindres faits et gestes.
Pirate aboya après l'insecte métallique, n'appréciant guère son conducteur, je le laissais faire.
Quelqu'un baissa la vitre et une tête sortit de l'ombre, le regard de l'horrible CPE croisa le mien, elle me fit un signe de la main et gueula:
"Malia !"
Je levai les yeux au ciel et montais dans la coccinelle, suivit par Pirate. Le jeune chien avait les oreilles couchées sur le crâne et les babines retroussées, j'ébouriffai le haut de son crâne de la main puis je le pris sur mes genoux. Il poussa un petit gémissement de satisfaction et il s'assit, à l'affut du moindre geste de la part de mon ainée.
Je ne la supportais pas, elle savait que je voulais quitter le collège, seulement, il fallait pour cela que je me fasse virer, et ça, elle le savait aussi, c'est pourquoi elle faisait tout pour que j'aille en cours, il lui arrivait même de me couvrir quand je n'étais pas présente au collège. J'étais persuadée qu'elle aussi elle me détestait, on ne pouvait pas être si cruelle avec quelqu'un qu'on appréciait, si ?
Enfin bref, pour en revenir au fait, elle me traina jusqu'au collège, pieds nus et accompagnée de mon chien. Elle gara sa voiture à l’immonde odeur de gazole, me contraint de laisser Pirate dehors, puis m'emmena à la vie scolaire.
"Malia Mélissandre Ikoli, collée en salle 301, surveillée par Mr Trade."
L'affirmation du pion me fit légèrement sourire, il était tellement habitué à me voir ici que ça ne le surprenait même plus. Il remplit le petit papier que je devrais présenter à ce Trade puis me le tendit en m'adressant un sourire complice. Je l'écrasai dans ma main et partis en marchant tranquillement.
Après avoir monté un nombre de marches bien trop grand, j'arrivai devant la salle 301, devant une porte d'un joli rouge bordeaux. J'entrai en souriant, sans prendre le temps de toquer.
Des dizaines d'yeux se tournèrent vers moi, je haussai un sourcil puis demandai:
"Coucou ?"
Je pensais être seule avec un prof, finalement, cela s'avérait être beaucoup plus intéressant.
Trade me regardait comme si j'étais entrée dans les toilettes pour homme, je feignais un petit "Oh" puis me présentai en faisant une petite révérence:
"Malia Ikoli, collée."
Personne ne parlait, j'avais peut être interrompu quelqu'un, qui sait. Il n'y avait plus de place assises, encore une des conséquences de la crise. Je haussais les épaules et m'approchai du bureau du prof. Je posai la main sur le dossier de sa chaise et affirmai:
"Je suppose que vous n'en avez pas besoin."
Je soulevai la chaise -un peu trop lourde pour moi- et observai les rangs d'élèves, me demandant où est ce que j'allais bien pouvoir m'installer. Un visage familier attira mon regard corbeau, je m'exclamai en mon fort intérieur: "Eh ! Mais c'est gâteau !"
J'avais rencontré cette fille à la récrée, un peu plus tôt dans la semaine, peut être se rappelait-elle de moi. J'installai ma chaise à côté de son bureau et je lui soufflai tout bas, pour qu'elle soit la seule à l'entendre:
"Salut gâteau !"
Tout le monde avait l'air à la fois surpris et exaspéré par mon attitude, je les regardai tous calmement en attendant qu'il se passe quelque chose d'un petit peu intéressant.
Je portais un jean boyfriend troué et un t shirt qui me collait au corps et où on pouvait lire "Sale Gosse" en grandes lettres. Je pressai le sol de mes pieds nus et me rasseyais plus confortablement sur ma chaise, je ramassai mes cheveux d'une main et les rejetai en arrière.

Enfin quelque chose pour faire bouger le cours. Une jeune fille surement en troisième était collée et elle devait venir dans ce cours. Cette fille était Malia, une fille que Léa avait rencontré dans la cour. D'ailleurs, cette dernière venait s'assoir à côté Léa. Elle décala ses affaires pour faire de la place à Malia.
- Saluut ! lança Léa de son ton enjoué qu'elle avait tout le temps.

J'allais répondre a la question que Léa m'avait posé mais soudainement une fille de troisième entra sans toquer dans ma salle de classe. J'allais lui demander se qu'elle faisait avant de reconnaitre Malia Ikoli que j’avais déjà eu collé lors des années précédente. Je me retient de protester quand elle pris ma chaise et attendit qu'elle se place a coté de Léa. Elle n'avait pas perdu son culot depuis toute ses année et cela ne m'étonnait point. Cette jeune fille avait plus l'aire pommé que bête. Malia était gentil au fond et je le savait mais elle se montrer très irrespectueuse. Je vis alors que Léa adressait la parole a Malia et je lui lança un regard noir. Je me raclai la gorge pour que tout le monde se reconcentre, mais rien n'y fais. Tout le monde fixais la nouvelle arrivante et se posais visiblement des questions. Sans attendre que le grabuge passe j'osais le tond.
-Bon après se petit incident je pense que tout le monde est dans la capacité de se concentrer. Oui, je disais bien "se petit incident". car je savais que l'adolescente pouvait provoquer un vrai scandale. Puis je fixa de nouveau Léa Swan et répondit à sa question.
-On appelle sa le siècle des Lumières car c'est une époque ou les philosophes avaient beaucoup d'idée.

(J'ai dis n'importe quoi hein je ne sais plus pourquoi on appelle sa comme sa et j'ai la flemme de chercher xD)

(Oui t'inquiètes c'est pas grave xDDD)

Léa se retourna vers le prof qui répondait à sa question. Bien qu'elle n'aimait pas spécialement les cours, elle était sérieuse et ne voulait pas se laisser perturber par Malia. Elle reprit son stylo et recommença à jouer avec, regardant sa voisine de temps en temps. Le cours reprit et Léa attrapa son livre.

« Encore. »

Gâteau me salua d'un air jovial, est ce qu'elle se rappelait de mon nom ? Moi en tout cas, je n'avais pas le souvenir d'avoir entendu le sien, enfin bref, passons.
Je secouai la main pour signifier au prof qu'il pouvait reprendre son cours, c'était terriblement insolent, j'adorais cela. Provoquer, provoquer et provoquer encore, c'était l'un de mes passe-temps favoris, je voulais voir quand est ce que Trade craquerait.
Il prit une grosse voix et affirma de l'air hautain qui lui était propre et qui avait le mérite de m'agacer:
"Bon après ce petit incident je pense que tout le monde est dans la capacité de se concentrer"
"Petit incident" voilà un nom que l'on ne m'avait jamais donné. Alors pour lui, je n'étais qu'une petite chose sans importance qui était venue troubler le temps d'une ou deux minutes son cours. D'ailleurs, de quoi parlait-il ce cours ? Tout ce qui était écrit au tableau ne me disait rien, et puis, je vis marquer tout en haut: Le siècle des lumières. Je hochais la tête et soufflai un petit "Mh, judicieux.".
"On appelle ça le siècle des Lumières car c'est une époque ou les philosophes avaient beaucoup d'idée."
Je levai la tête vers le prof et haussais un sourcil, son regard vert était posé sur ma voisine d'un temps, gâteau. Ce devait être elle qui avait posé une question, voilà donc la personne que j'avais interrompu. J'étais certaine qu'elle ne m'en voudrait pas, les gens ne m'en voulaient jamais très longtemps de toute manière. D'ailleurs, elle m'avait fait de la place en se recroquevillant sur la partie droite de la table. Je n'avais pas besoin de cet espace, je n'avais pas apporté de trousse, de sac ou même de chaussures. Je ne comprenais pas trop ce que j'étais censée faire, écouter le cours ? Participer ? Très bien, j'allais participer.
Gâteau sortit un énorme manuel de son sac puis, elle le posa sur la table, ses pages étaient jaunis et cornées, la couverture représentait un tableau sur lequel on y voyait un navire aux voiles noires balloté par des vagues monstrueuses.
Je levais la main d'un coup, de manière tout à fait impulsive. Mon regard noir malicieux se planta dans celui de Trade et un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres. Il m'avait vue, il était obligé de m'interroger.

Léa regarda sa voisine lever la main. Elle commença à ouvrir le livre tout en fixant Malia.
- Tu veux demander quoi ?
Léa était curieuse. Elle l'avait toujours été depuis petite. Même si des fois elle hésitait a demander de peur qu'on lui réponde quelque chose de faux et qu'elle le croit comme d'habitude. Mais elle ne pouvait s'empecher de demander.

Un mouvement au fond de la classe me dis lever les yeux au ciel. Je soupirai, encore, que voulais Malia ? Je la fixais de mes yeux vert persant et compris que je n'avais pas d'autre choix que de l'interroger. Je pris un aire faucement surpris et demanda de ma voix tout aussi hautaine que d'habitude.
-Que me vaux se plaisir Mademoiselle Ikoli ? Un sourir se dessina sur mon visage, non pas un sourir plain de sympathie, mais un sourir narquoi, provocateur. Je savais qu'elle n'aimais pas ma façon de faire, c'était d'ailleurs le but, je me fichait d'être apprécier ou détester. Je m'appuyais contre le tableau et attendis ne la lâchant plus du regard. J'avais toujours cette manis de vouloir mettre les gens mal à l'aise, et à vrai dire, cela m'allait tout aussi bien.

« Encore. »

Ma voisine d'un temps remarqua que je levais la main, elle me lança des coups d’œil tout en tournant les pages usées de son bouquin. Elle me questionna avec une pointe de curiosité dans la voix, comme si ce que j'allais dire pouvait vraiment l'intéresser:
"Tu veux demander quoi ?"
Je ne fuis pas le regard détestable du prof mais je répondis tout de même à la question de gâteau, enfin, à moitié.
"Tu verras !"
Monsieur Bidule avait compris qu'il était obligé de m'interroger, il prit alors la voix la plus insupportable possible et il prononça lentement:
"Que me vaux ce plaisir Mademoiselle Ikoli ?"
Je baissai la main et lançai un sourire niais au prof, puis, d'un air hautain qui se rapprochait de celui de Trade, j'affirmais:
"Enfin, pas de mademoiselle entre nous monsieur, vous pouvez me tutoyer"
Je pris le livre de gâteau, l'ouvris à la page 219 que j'avais repéré un peu plus tôt puis, je le reposais. La double-page était magnifique, il y avait des navires de pirate, des photos de pirates célèbres, des dorures dans les coins et même des extraits de journaux de bord. Je posai un doigts sur la tête d'un pirate à la barbe noire et aux cheveux ondulés et je déclarai haut et fort:
"Je veux qu'on parle des pirates !"
Je levai des yeux brillants de malice vers Trade, un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres, il devait prendre mon interruption comme un défi.
Les élèves qui étaient un peu plus tôt tournés vers moi posèrent tous leurs yeux sur le prof en attendant de voir s'il accepterait.
Les pirates étaient bien la seule chose dont je voulais parler en histoire.

Je la regardais dans les yeux, il brillait de malice. Était-ce un défi ? En tout cas sa y ressemblais étrangement. Je soutint sont regard sans broncher. Malgré le fait que mon visage rester neutre mon regard se transforma. Il était plus persan, j’accepte le défi.
"Enfin, pas de mademoiselle entre nous monsieur, vous pouvez me tutoyer". Dis Malia. Alors elle me cherche ? Je ne perdis pas mon sans-froid pour autant.
-Le jour ou je ne saurais pas quoi dire, je vous appellerais. Pour le moment je dis se que je veux. J'avais dis cette phrase d'une voix encore plus agaçante que les autres. Je savais que s'était celui qui craquerai le premier et se ne serais pas moi. Quand elle posa sa question sur les pirates je vis tout les yeux se tourner vers moi, ils attendaient tous ma réponse.
-Malia, que je sache vous n'êtes pas dans cette classe, vous êtes juste en heure de colle pour je ne sais qu'elle raison de plus. Mais dites vous bien que se n'est pas vous qui allais faire la loi dans ma classe. Cette phrase était plus un avertissement qu'une menace même si je l'avait dites durement.
-Me suis-je bien fais comprendre mademoiselle ? Je voyais bien que certain était étonner de ma réaction. Je parlais très rarement comme cela mais cette élève dépassais trop souvent les borne. Quitte a passé pour le méchant je préférait la remettre a sa place.

- Les pirates ? T'aime les pirates ? demanda Léa à sa voisine.
Elle n'était pas spécialement fan des pirates. A part Crochet - plus particulièrement celui qui joue dans OUAT - c'était bien le seul. Elle tira le livre vers elle, manquant au passage de déchirer la feuille. Elle lâcha le livre en vitesse pour éviter de le déteriorer et devoir payer a la fin de l'année.
Elle regarda la page, pleins de pirates dessus. Trade s'énervait après Malia, bien qu'il y ai de quoi.
Léa esquissa un petit sourire amusé. Elle pariait que à la fin du cours, Malia ramasserait une heure de colle, voir deux si elle continuait ainsi.

« Encore. »

Trade plissa les yeux, je haussais un sourcil, est ce qu'il essayait de me faire peur ? C'était tout bonnement pitoyable. Je croisai mes jambes puis m'appliqua à enrouler et dérouler une mèche de cheveux autour de l'un de mes doigts.
Le prof déclara d'une voix plus dure, plus hautaine et plus sèche que sa voix habituelle:
"Le jour ou je ne saurais pas quoi dire, je vous appellerais. Pour le moment je dis se que je veux."
Je pris un bout de papier vierge qui trainait sur la table, j'empruntai le style rouge de gâteau puis, je notai mon numéro sur le papier, j'étais certaine que bidule en aurait besoin.
Il n'attendit pas que je réponde pour faire une remarque sur ma question:
"Malia, que je sache vous n'êtes pas dans cette classe, vous êtes juste en heure de colle pour je ne sais qu'elle raison de plus. Mais dites vous bien que se n'est pas vous qui allais faire la loi dans ma classe. Me suis-je bien fait comprendre mademoiselle ?"
Cette longue tirade me décocha un sourire moqueur, je m'appliquai tant bien que mal à me retenir de rire mais bien vite, je craquai, fascinée par la stupidité de la situation. J'éclatai d'un rire franc et cristallin qui en amusa plus d'un. Les élèves qui riaient se turent bien vite sous le regard strict de l'instit', moi, je continuai de rire sans pouvoir m'arrêter, c'était nerveux. Quand enfin je parvins à me taire, je soupirai longuement, j'avais faillit avoir une crampe tellement j'avais ri.
Je jetai un regard malicieux au prof puis, je claquai mes mains sur la table et me levai en poussant la chaise sur laquelle j'étais assise. D'une traite, je déclarai:
"Très bien."
Je hissa sur la table de gâteau puis, passant ainsi de table en table, j'arrivai sur le bureau de monsieur Trade. Je posais doucement mes pieds en prenant soin de ne rien faire tomber, il ne fallait pas déclencher une catastrophe. Je tendis le bout de papier sur lequel j'avais écrit mon numéro de portable au prof en affirmant:
"Vous en aurez sûrement besoin."
Puis, d'un air à la fois malicieux et insultant, j'appris au prof quelque chose qu'il ne savait sûrement pas. Je m'accroupis légèrement pour être à sa hauteur, puis, le défiait du regard, je prononçai lentement:
"Je ne fais pas la loi ici, mais vous non plus."
Je fis un grand sourire à bidule puis, je lui tapotai le haut de la tête avec la main.
Je partis ensuite, pieds nus en passant d'une table à une autre avec délicatesse.
Arrivée à la porte, je me retournai, fis une petite révérence et clamai:
"Je vous salue mes amis !"
Je plantai mon regard corbeau et malicieux dans celui de monsieur Trade et tout en lui faisant un clin d'oeil, je le saluai:
"Hasta la vista, baby !"
A ces mots, je sortis de la salle en fermant soigneusement la porte et commençai à partir dans le couloir en marchant tranquillement, avant de me rappeler que j'avais oublié quelque chose. Je revins sur mes pas, rouvris la porte de la salle où se trouvait Trade et je répondis à une question que gâteau m'avait posé un peu plus tôt:
"J'adôre les pirates !"
Sur ce, je refermai la porte et je partis, en me demandant si le prof viendrait me chercher.

Je pense, aujourd’hui, que si la classe n'avait pas été la, cette histoire aurais pût finir différemment. Je savais comment elle pouvais réagir, mais se petit numéro était de trop. Elle était partit, on aurait enfin la paix. Je pris le petit papier quelle avait déposer sur ma table et vit un numéro, son numéro. Sans réfléchir je le froissa et le jeta à la poubelle. Qu'elle culot, elle n'était pas méchante je le savait mais elle dépassais les bornes sans même sans rendre compte. Je pris une grande inspiration et déclara.
-Est-ce que quelqu’un a quelque à ajouter ?

Léa ne put s'empêcher de rire en voyant le comportement de Malia. Elle était prise d'un irrépressible fou rire. Le culot de la jeune fille l'impressionnait. Elle rêvait d'avoir le même courage pour envoyer balader les gens. Et la scène qui venait de se déroulait accentua l'admiration que portait Léa à Malia. Et quand cette dernière revint dans la classe pour répondre à la question que la brunette lui avait posé, Léa eut un rire amusé.

Je regardai la classe savoir si quelqu'un intervenait et remarqua que Léa etait en train de rire.
-Sa vous amuses mademoiselle Swan ? Vous voulez peut-être une heure de colle pour vous passez l'envie de rire ? J'avais prononcer cette simple phrase avec autant de méchanceté que quand je parlais à Malia et mes yeux etait toujours hautain.

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