Malia, colé surveillé par Monsieur Trade

J'attendais dans la classe assis sur ma chaise, la salle était vide, mais pas pour longtemps. J'étais là espérant que le temps s'arrête, ou que la sonnerie ne retentisse jamais. Je me trouvais assis, sur ma chaise en salle 301 à attendre devant mon bureau les bras croisé. J'attendais comme presque toute les deux semaine que Malia arrive. Elle était de nouveau collé, pourquoi ? Je n'en avait aucune idée mais après le scandale qu'elle a fais dans ma classe je n'avait plus envie de la surveillé. Malheureusement j'en était obligé. Comme tout les jours je portait une chemise et un jean bleu, comme tout les jours je ne souriait pas. J'attendais là en silence, écoutant les tic tac de l'horloge qui résonnait dans la salle telle un cris persan. Je regardai l'heure, déjà 7:59, sans même avoir le temps de réagir la sonnerie retentis dans tout le collège. Je respirai un grand coup et sortis dans le couloir, je me plaça devant ma porte et regarda les élève passé, certain courais, d'autre rigolé où encore se battait. Je regardai en direction des portes ouvertes espérant qu'elle ne viennent pas, et pourtant je savait que cela était presque impossible.

J'étais malade comme un chien, c'était le genre de jour où il ne fallait pas venir me parler, je répondais mal, je toussais au nez des gens et je leur crachais dessus lorsqu'ils étaient trop coriaces. En effet, les jours de grande maladie étaient ceux où il fallait se tenir à l'écart. Monsieur Trade-le-prof-d'-histoire-un-peu-puant n'avait pas respecter cette règle d'or. En effet, il m'avait convoquée aujourd'hui pour une heure de colle, et dans l'état où j'étais, je ne pouvais pas vraiment riposter, enfin ! je faisais -disons- avec les moyens du bord.
Avant de venir en cours, j'avais accroché un torchon blanc, sali de bleu, de noir et de rouge -celui de ceux qu'utilisaient les profs pour effacer le tableau- à un frêle bâton qui pliait sous le poids de son cavalier.
J'étais entrée dans la salle 301 en agitant ce petit drapeau de fortune et en prononçant, quelques fois interrompue par une violente quinte de toux:
-Peace and love mon frère, aujourd'hui gastro alors on est cool avec moi.
Il n'y avait que lui et moi, j'aurais aimé qu'il y ait du monde, j'aurais aimé des cris, j'aurais aimé pouvoir assurer le spectacle comme je l'assurais tout le temps. Seulement, je ne pouvais pas, pour la simple et bonne raison que je vomissais quand je buvais trop et que j'avais à peine assez de force pour semer une tortue enragée.
En bref, j'étais devenue très limitée en matière d'impertinence et d'insolence.

Je regardais Malia l'air décontenancer, cette dernière était malade et j'en était bien content. Comme toujours elle était arrivée un peu en retard et parlais d'un langage vulgaire. Cela ne m'étonnais plus alors je lui dis:
-Je serais "cool" avec vous quand vous arrêterez votre cirque.
Ma voit était froide, mais malgré tout beaucoup avais l'habitude. Je laissai la jeune fille entrer dans la salle et lui indiqua une place seul tout devant contre le mur. Puis je me dirigeai vers mon bureau et pris une feuille que je plaça devant la collégienne.

Je regardais Malia faire joujou avec le papier que je lui avait donner mais avant de pouvoir l'arrêter elle avait déjà fabriquer un avion en papier et me l'avait envoyer dessus. J'eu un petit sursaut quand cette origami me fonça dessus. Je le pris d'un geste brusque et le froissa pour le mettre dans la poubelle. Je fixa ensuite la collégienne de mes yeux vert instance et lui dis
-Au moin vous savez faire quelque chose.
J'avais fais exprès de prendre une des vois que Malia détestait pour voir comment elle réagirais.